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Pourquoi la marque David Beckham vaut 260 millions de dollars

Publié le jeudi 14 février 2013

Pourquoi la marque David Beckham vaut 260 millions de dollars

Pour Jean-Noël Kapferer, expert français des marques, David Beckham est le prototype des « personnages marques » qui signent de leur nom des produits bien au-delà de leurs compétences initiales. Explications.

34 millions d’euros : le footballeur britannique en contrat depuis début février 2013 et pour cinq mois avec le PSG est le joueur le mieux rémunéré du monde selon le classement 2012 du magazine Forbes. Le gros de ses revenus (27 millions d’euros) provient de contrat publicitaires (H&M, Adidas, Samsung…).

« David Beckham est une marque évaluée à 260 millions de dollars par le site Celebrity Net Worth en 2012 », rappelle Jean-Noël Kapferer qui publie « Ré-Inventer les marques » chez Eyrolles.

Pour ce chef de file de la réflexion sur les marques, David Beckham vaut de l’or parce qu’il est beaucoup plus qu’un footballeur. « Il a cassé le stéréotype du footballeur (à la différence de Franck Ribéry) et manifeste par là sa personnalité devenue aspirationelle pour les jeunes du monde entier, que l’on aime ou non le football. On doit à David Beckham le qualificatif « métrosexuel. Loin du footballeur macho typique, il a apporté son physique de jeune premier et favorisé l’acceptation d’une certaine féminité en lui-même, un souci du beau, de l’esthétisme. »

Selon Jean-Noël Kapferer, Beckham présente une autre qualité qui fait tout son prix : il résiste au temps. Son mariage en 1999 avec un ex Spice Girl qui tient toujours, en ferait un mari attentionné, bon père de famille, très attractif. Autre vertu, le footballeur britannique a su rester fidèle à ses valeurs en refusant parfois des juteux contrats publicitaires et de sponsoring qui auraient brouillé son image, quand tant d’autres champions sportifs sur le déclin inquiets pour leurs vieux jours s’empressent d’accumuler les contrats à la pelle tant que leur notoriété le leur permet. »Beckhm a su protéger son image donc sa valeur », conclue Jean-Noël Kapferer.

Le spécialiste des marques voit dans la star britannique plus qu’un champion de foot, un « champion culturel » : un « héraut promoteur de conceptions nouvelles en rupture et incarnation désirable lui-même de cette nouvelle idéologie de ce qu’un vrai homme peut être ». Le qualificatif de « metrosexuel » n’a-t-il pas été inventé pour David Beckham…

 

Sources : lexpansion.lexpress.fr

 

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