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Tatouages des joueurs de basket et jeu vidéo

Publié le vendredi 12 février 2016

Aux Etats-Unis, les tatoueurs entendent imposer des droits d’auteurs sur leurs œuvres. C’est en tout cas le sens de la plainte déposée par Solid Oak Sketche, la société qui gère les droits de reproduction de plusieurs tatoueurs, contre les éditeurs du jeu vidéo NBA 2K, Take-Two Interactive et Visual Concepts.

L’action judiciaire repose sur le fait que les tatouages de plusieurs vedettes de la NBA sont des créations privées et ne peuvent donc être exploitées librement à des fins commerciales. Cela concerne par exemple le portrait d’enfant sur l’avant bras gauche de Lebron James, la couronne et les papillons sur le biceps droit de Kobe Bryant et le script qui défile le long de l’épaule droite de DeAndre Jordan.

Dans la grande industrie du jeux vidéo, les droits de reproduction s’achètent au prix fort. Ainsi, les sociétés de développement doivent payer des tarifs prohibitifs pour reproduire à l’identique le physique des joueurs, les maillots et les emblèmes des franchises. Il semblerait que, la technologie aidant, ce soit bientôt possiblement le cas pour les créations des tatoueurs qui veulent également récupérer leur part du gâteau.

En guise de dédommagement, Solid Oak Sketches réclame 819.500 dollars de réparation pour l’exploitation des tatouages dans les précédents volets de la saga NBA 2K et près d’1 million pour une licence couvrant les prochaines éditions du jeu.

La protection des droits d’auteurs sur les tatouages n’a jamais vraiment été tranchée par un tribunal malgré plusieurs précédents. En 2011 par exemple, le tatoueur de Mike Tyson avait porté plainte contre les producteurs de Very Bad Trip 2, pour la reproduction à l’écran du tatouage de l’ancien boxeur américain. L’affaire s’était ensuite réglée à l’amiable.

 

Sources : Lucas Dru pour le Huffington Post

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