Mot-clés liés à la formation
Durée de la formation
Lieux
Niveau de la formation
Dates de la formation souhaitées
Du au
Téléchargez
notre catalogue 2024 !
Enregistrer le PDF
Actualités
Retour à toutes les actualités

Affaire « Selfie Monkey » : suite et fin

Publié le lundi 25 septembre 2017

En 2011, un macaque indonésien du nom de Naruto volait au pied d’un arbre un des appareils du photographe britannique David J. Slater, en mission sur l’île de Sulawesi, et se prenait en selfie sans le faire exprès.

En 2014, le visage hilare du primate devenait viral, en grande partie par sa présence sur Wikimedia, la base de données de photos libres de droits de Wikipedia, qui considère alors que l’image est libre, car prise, techniquement, par un animal.

En 2016, l’ONG de défense des animaux PETA poursuivait le photographe en justice pour que l’animal soit reconnu comme l’auteur de la photo, car c’est lui qui avait appuyé sur le déclencheur. La justice américaine l’avait déboutée. Elle ne considérait pas les animaux comme des auteurs. Ils ne pouvaient en aucun cas être protégés par la législation sur les droits d’auteur.

Lundi 11 septembre 2017, PETA n’ayant pas abandonné le combat juridique et ayant fait appel, aboutit à un compromis qu’elle qualifie d’historique. Dans un communiqué commun, PETA et David Slater annoncent s’être mis d’accord pour que le photographe reverse 25 % « de tous les revenus provenant de l’utilisation ou de la vente des selfies du singe à des œuvres de charité qui protègent l’habitat de Naruto et d’autres macaques indonésiens », une espèce en voie d’extinction.

L’ONG n’a pas réussi à faire en sorte que le macaque soit reconnu comme l’auteur de la photo, mais considère :

Le procès a lancé une grande conversation internationale sur la nécessité d’étendre les droits fondamentaux aux animaux pour leur bien, et pas en réponse à la façon dont les exploitent les humains.

Depuis la réserve de Tangkoko, sur l’île indonésienne de Sulawesi, Naruto et ses congénères seront les bénéficiaires de ces retombées financières dont ils ignorent l’existence !

 

Sources : Le Monde

Mots clés :
IEEPI