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La guerre des oursons ignore la trêve de Pâques

Publié le dimanche 13 avril 2014

La guerre des oursons ignore la trêve de Pâques

En Allemagne, L’ours d’or est la vedette d’un feuilleton judiciaire qui dure depuis deux ans.

La nouvelle friandise de Lindt, un petit ourson en chocolat, enveloppé de papier doré, a fait la joie des enfants à Pâques. Mais en Allemagne, il est la vedette d’un feuilleton judiciaire qui dure depuis deux ans. La Cour constitutionnelle allemande elle-même va devoir se pencher sur les similitudes entre cette nouvelle gourmandise et le célèbre ourson gélifié Haribo. Dégusté par les enfants depuis 1967, le petit ourson de toutes les couleurs s’appelle en effet… L’ours d’or. Une marque déposée outre-Rhin et sur laquelle le confiseur allemand Haribo veille jalousement. Car du haut de ses deux centimètres, ce petit bonbon mérite bien son nom. À raison de 100 millions d’unités produites chaque jour, il vaut vraiment de l’or.

Un regard suffit pour distinguer le mini-ourson rouge, vert ou jaune de son collègue en chocolat et papier doré. Pourtant, dès que Lindt a introduit en octobre 2012 son Lindt Teddy dans les rayonnages des magasins allemands, Haribo a porté plainte. Il estimait que la nouvelle création du chocolatier suisse était «l’incarnation» de son «ours d’or». Et, en première instance, les juges avaient décidé que les consommateurs risquaient très probablement de confondre les deux marques. Mais Lindt a contre-attaqué. Son petit ourson doré, orné d’un ruban rouge est, affirme le chocolatier, inspiré de son «lapin d’or», un de ses best-sellers qui a encore envahir les jardins durant le week-end pascal. Le groupe suisse souligne aussi qu’il a décidé de ne pas baptiser sa nouvelle gourmandise «ours d’or», mais Lindt Teddy, justement pour éviter toute confusion.

En appel, devant un tribunal de Cologne, il a eu gain de cause. Les juges n’ont pas vu de ressemblance suffisante entre les marques L’ours d’or et Lindt Teddy. Ils ont même estimé que s’il fallait rapprocher le nouvel ourson d’une autre friandise, ce serait plutôt du lapin du chocolatier.

Pour trancher définitivement le différend, les deux groupes ont décidé de porter l’affaire devant la plus haute juridiction allemande, la Cour constitutionnelle. Mais celle-ci ne rendra pas son verdict avant fin 2015. D’ici là, les deux oursons resteront tous deux dans les rayons des supermarchés.

 

Sources : Anne Bodescot pour Le Figaro

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